Sinon la mort te gagnait
Le point du jour éditeur-2008
208 pages
Je voulais regrouper au sein d’un livre un ensemble de photographies et de textes qui proposeront une lecture transversale de ma production et qui serait comme une tentative d’autoportrait morcelé.
Débutant par une interview de ma mère qui explique un manque primordial et un combat contre la mort psychique (la fin de toute projection/représentation), le livre s’articule autour des thèmes de la solitude, de l’errance, et de la relation à l'autre. Mais à l’opposé d’une vision pessimiste, le dynamisme des enchaînements formels révèle un travail de deuil d’une idée d’un monde fixe et déterminé et de ses représentations standardisées.
Le texte se présente comme un journal intime lapidaire qui enregistre des moments signifiants -généralement dramatiques- de ma vie; des souvenirs, des rêves, des notes… Il n’a pas de prétention littéraire, mais il a pour fonction de faire apparaître un sujet qui permet une identification et permet d’aborder les images dans une dialectique ouverte.
Je n'ai pas cherché à atteindre quelque sorte de vérité historique mais plutôt de proposer un commentaire sur les rapports des images entre elles et de leurs relations à l’écrit. Au-delà de l’intérêt narcissique (réel mais secondaire), ce qui m’inspire dans ce projet, c’est comment chaque élément va trouver son sens en relation et en rupture avec tous les autres, mais aussi comment le sens de tout ce qui est montré est activé par tout ce qui est absent.
Un portrait complexe est produit où l’identité du sujet observant et sa relation à l’objet de son observation est questionnée, pour laisser apparaître que cette histoire / errance - dont l'issue reste énigmatique- appartient à tout le monde; pas les faits, ce qui s’est passé, mais plutôt ce qui est et a toujours été là, bouillonnant dans le chaudron de notre être intime, ce qui est impossible à aborder de front tant c’est primordial.
208 pages
Je voulais regrouper au sein d’un livre un ensemble de photographies et de textes qui proposeront une lecture transversale de ma production et qui serait comme une tentative d’autoportrait morcelé.
Débutant par une interview de ma mère qui explique un manque primordial et un combat contre la mort psychique (la fin de toute projection/représentation), le livre s’articule autour des thèmes de la solitude, de l’errance, et de la relation à l'autre. Mais à l’opposé d’une vision pessimiste, le dynamisme des enchaînements formels révèle un travail de deuil d’une idée d’un monde fixe et déterminé et de ses représentations standardisées.
Le texte se présente comme un journal intime lapidaire qui enregistre des moments signifiants -généralement dramatiques- de ma vie; des souvenirs, des rêves, des notes… Il n’a pas de prétention littéraire, mais il a pour fonction de faire apparaître un sujet qui permet une identification et permet d’aborder les images dans une dialectique ouverte.
Je n'ai pas cherché à atteindre quelque sorte de vérité historique mais plutôt de proposer un commentaire sur les rapports des images entre elles et de leurs relations à l’écrit. Au-delà de l’intérêt narcissique (réel mais secondaire), ce qui m’inspire dans ce projet, c’est comment chaque élément va trouver son sens en relation et en rupture avec tous les autres, mais aussi comment le sens de tout ce qui est montré est activé par tout ce qui est absent.
Un portrait complexe est produit où l’identité du sujet observant et sa relation à l’objet de son observation est questionnée, pour laisser apparaître que cette histoire / errance - dont l'issue reste énigmatique- appartient à tout le monde; pas les faits, ce qui s’est passé, mais plutôt ce qui est et a toujours été là, bouillonnant dans le chaudron de notre être intime, ce qui est impossible à aborder de front tant c’est primordial.
